Des immeubles détruits par le séisme, le 14 juin 2011 à Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Photo : Neil Sands/AFP
Séisme en Nouvelle-Zélande : un mort et 45 blessés
Le bilan est désormais de un mort et 45 blessés dans la ville de Christchurch. De nouvelles répliques continuent ce mardi de secouer la seconde ville du pays.
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Le sort s'acharne sur la Nouvelle-Zélande. Au lendemain d'un important séisme, le troisième en moins d'un an, de nouvelles répliques continuaient ce mardi de secouer Christchurch. Les secousses qui avaient frappé la deuxième ville du pays la veille ont fait un mort et 45 blessés, selon un dernier bilan délivré par les autorités.
Les responsables régionaux ont ainsi confirmé ce mardi la mort d'un homme âgé, pensionnaire d'une maison de retraite. Ni les circonstances de sa mort ni son âge n'ont été précisés. Le nombre des blessés a quant à lui été revu à la hausse : le chiffre est passé de 10 à 45 en 24 heures. Deux d'entre eux sont toujours hospitalisés.
Alors que les températures baissent à l'approche de l'hiver austral, plus de 20 000 foyers ont passé la nuit sans électricité. De nombreux habitants ont par ailleurs été réveillés par une forte réplique de magnitude 4,7, survenue aux alentours de 3 heures du matin. "La ville a connu une nuit très difficile", a déclaré le maire Bob Parker.
Le troisième séisme depuis le mois de septembre
La plus grande ville du sud de l'archipel néo-zélandais a été frappée lundi à la mi-journée par un séisme de magnitude 5,2, dont l'épicentre se situait à 10 km et à une profondeur de 11 km. Quelques minutes plus tard, une autre secousse de magnitude 6 s'est produite, avec un épicentre à 14 km de la ville, toujours à 11 km de profondeur.
Christchurch se mettait déjà difficilement du séisme du 22 février. Ce dernier avait fait 181 morts et détruit une grande partie du centre-ville. Le stade de rugby avait également été endommagé, conduisant les organisateurs de la prochaine Coupe du monde, prévue en septembre, à déplacer les matches prévus dans la ville. Six mois auparavant, le 4 septembre, la cité avait été secouée par un tremblement de terre de magnitude 7, qui n'avait pas fait de victimes mais causé d'importants dégâts matériels.
Les séismes des derniers mois se sont produits sur une faille que les scientifiques n'avaient pas détectée jusqu'à présent. L'institut GNS Science pense qu'elle a été inactive pendant 16 000 ans... jusqu'à septembre 2010.
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