Pesticides, PCB, perturbateurs endocriniens, … les substances chimiques toxiques remontent la chaîne alimentaire. Pour éviter le cancer, mieux s’informer pour mieux manger à long terme.
Les toxiques dans nos aliments
On ne fait pas que frôler l’indigestion… et ce n’est pas l’eau du robinet qui nous lavera l’estomac, des traces de chloroforme (cancérigène possible) ou encore de nitrates ayant été retrouvés dans celle-ci ! Lancée en 2010, la grande enquête Menus toxiques examinait les substances présentes dans les aliments sans que nous en ayons conscience.Substances toxiques | Où ? |
Dioxines, furanes | Beurre doux (France), steak haché (France), Saumon (Europe) |
PCB | Lait entier (France), beurre doux (France), steak haché (France), saumon (Europe), fromage fondu (France) |
Pesticides | Jus de raisins (France), pain de mie (France), pomme (Brésil), raisins (Italie), baguette (France), haricots verts (Kenya), tomates (Italie), salade (France), smoothie, riz complet (Asie), citron (Argentine), pêche (Espagne) |
Retardateurs de flamme bromés | Saumon (Europe) |
BPA et phtalates | Eau bouillie dans bouilloire, assiette en plastique |
Métaux lourds | Thon en boîte, chewing-gum, saumon (Europe) |
Exemples de résidus de substances retrouvés dans les aliments
Le rapport concluait qu’« en 24h, un enfant est susceptible d’être exposé, uniquement par son alimentation, à des dizaines de molécules chimiques soupçonnées d’être cancérigènes ou encore soupçonnées d’être des perturbateurs endocriniens par des instances sanitaires européennes ou américaines !«
Et encore : toutes les substances chimiques possibles n’ont pas été recherchées mais seulement les plus « courantes ».Une question de dosage, mais néanmoins
L’étude précisait bien que « dans la quasi-totalité des cas, les limites légales pour chaque substance chimique prise individuellement ne sont pas dépassées« , c’est l’effet cocktail qui inquiète.Même à faible dose, la totalité des substances nocives ingérées n’est pas anodine. Peut-on faire un lien direct entre l’ingestion de ces multiples contaminants, et l’augmentation du nombre de cancers dont ceux des plus jeunes ?
Où en est-on en 2012 ?
S’inscrivant dans la campagne « Environnement et cancer », cette étude « choc » lancée en 2010 argumentait également en faveur de l’interdiction de l’usage de pesticides au champ et des additifs possiblement cancérigènes ou perturbateurs endocriniens, ou encore des plastiques alimentaires contenant du Bisphenol A (BPA) et/ou des phtalates.Deux ans après, on constate que l’interdiction du Bisphenol A n’est pas encore effective et que le système reste très lent.
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