Zoom sur le réchauffement climatique (1):
Il y a plus de 20 ans, de nombreux scientifiques s’interrogeaient sur l’existence ou non d’un «réchauffement climatique» avéré. Les observations et mesures effectuées ces dernières années ont levé le doute sur la question :
Augmentation lente, supérieure à 0,6°C en un siècle, des températures moyennes enregistrées par les stations météorologiques du monde entier, diminution de l’étendue et de l’épaisseur de la banquise arctique, recul des glaciers, hausse significative du niveau de la mer, autant d’indices sont venus confirmer la réalité du réchauffement climatique.
Effet de serre et réchauffement climatique
L’effet de serre est souvent incriminé comme étant responsable du réchauffement climatique. Mais il faut savoir que l’effet de serre est un phénomène naturel lié à la présence de gaz atmosphériques, tels que le dioxyde de carbone, le méthane qui piègent le rayonnement infrarouge émis par la Terre. Cet effet de serre permet à l’atmosphère de se maintenir à une température moyenne de 15°C et sans lui, la température moyenne de la Terre serait de l’ordre de - 18°C !
Le climat varie et variera toujours pour des raisons naturelles. Toutefois, les activités humaines augmentent de façon considérable les concentrations atmosphériques de certains gaz, tels que les gaz à effet de serre (principalement le CO2), qui tendent à réchauffer la surface de la terre, et les aérosols anthropiques, qui tendent principalement à la refroidir.
D’où viennent les gaz à effet de serre produits par l’homme ?
- Le gaz carbonique est surtout dû à la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) et à l’industrie (fabrication de ciment) ;
- le méthaneprovient de l’élevage des ruminants, de la culture du riz, des décharges d’ordures, des exploitations pétrolières et gazières ;
- le protoxyde d’azote vient des engrais azotés et de divers procédés chimiques ;
- les gaz fluorés sont des gaz propulseurs dans les bombes aérosols, des gaz réfrigérants (climatiseurs). Ils sont émis aussi par diverses industries (mousses plastiques, composants d’ordinateurs) ;
- l’hexafluorure de soufreest un gaz détecteur de fuites, utilisé également pour l‘isolation électrique ;
- les hydrocarbures perfluorés sont entre autres émis lors de la fabrication de l’aluminium.
A l’origine du réchauffement climatique, les gaz à effet de serre, avec en tête le gaz carbonique qui représente 70% des émissions. Sa concentration dans l’atmosphère ne cesse d’augmenter depuis le début de l’ère industrielle. Depuis 1750, la concentration en gaz carbonique a augmenté de 31% et celle en méthane de 150%. Une partie de ces gaz reste dans l’atmosphère et le reste est absorbé par les océans et les végétaux.
Les émissions mondiales de C02 dans l’atmosphère n’arrête pas d’augmenter d’année en année : La hausse des émissions de CO2 a atteint 40% de 1990 à 2010 et atteignent 36 milliards de tonnes de dioxyde de carbone.
Les observations attestent que treize des quinze dernières années (1995-2008) figurent parmi les années les plus chaudes jamais enregistrées depuis que les températures de la surface du globe sont mesurées (1850). Au cours des cent dernières années (1906-2005), la température moyenne de la planète a augmenté de 0,74°C. Le niveau moyen des mers a augmenté de 17 cm au cours du vingtième siècle.
Quelles sont les conséquences du réchauffement ?
Selon le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), les précipitations extrêmes et les inondations seront probablement plus nombreuses dans les années à venir, « notamment dans les latitudes moyennes ».
En Europe du nord, le GIEC prévoit des pluies plus fortes en hiver. En Europe du sud, on remarque une réduction des pluies en été, avec pour conséquence une multiplication des sécheresses et des incendies, ainsi qu’un déficit en eau dans le pourtour méditerranéen.
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0,19 hectare, c’est la surface de terres cultivables qui sera disponible par habitant dans le monde en 2050
(Via Consoglobe)
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