jeudi 15 décembre 2011

Le séchage écologique des mains


Le séchage écologique des mains

Une grande université américaine du Massachusetts démontre que le papier, qu'il soit recyclé ou non, est le mode de séchage des mains le moins respectueux de l'environnement, sur un marché où les essuie-mains papier dominent à 75% et le « green-washing » persistant.

L'importance grandissante du séchage des mains…

Depuis les épidémies de grippe H1N1, les différents gouvernements européens et français ont pris la mesure de l'importance de l'hygiène des mains, devant passer par un bon lavage, mais aussi un bon séchage au travers de méthodes hygiéniques et rapides1. Le lavage et le séchage des mains advenant plusieurs fois par jour, 365 jours par an, les professionnels – entreprises et lieux publics – se sont donc penchés sur la question pour déterminer quelle solution serait la plus adaptée en termes d'hygiène, rapidité, mais aussi d'impact environnemental et de coût financier.

… et la prédominance du papier

En France, le marché du séchage des mains est constitué à environ 75% d'essuie-mains en papier (vierge ou recyclé), 15% de sèche-mains électriques et 10% de rouleaux de tissu2. Si chaque citoyen européen utilisait les toilettes une fois par jour, pendant un an, et utilisait à chaque fois deux essuie-mains papier pour se sécher les mains, la quantité de déchet générée pourrait alors recouvrir la totalité de Londres, Paris, Berlin, Amsterdam, Vienne, Bruxelles et Rome… deux fois !

Mais surtout, les fabricants d'essuie-mains papier soufflent sur les idées reçues selon lesquelles le papier serait plus écologique car recyclé et / ou recyclable.

Une étude Analyse du Cycle de Vie compare les performances environnementales des différentes méthodes de séchage des mains…

Pour la 1e fois, une grande institution étudie en détail, et de façon universelle et scientifique, la manière dont sont les produits - essuie-mains papier, rouleaux de tissu en coton, sèche-mains conventionnels à air chaud, sèche-mains XLERATOR® à air pulsé et Dyson Airblade™ - sont fabriqués, utilisés, et leur impact global sur l'environnement.

Les chercheurs ont pris en compte toutes les étapes du cycle de vie, "du berceau au cercueil" (matériaux, production, fabrication, utilisation et fin de vie) pour que les résultats de l'étude montrent l'impact de ces méthodes sur les émissions de CO2, l'utilisation des sols, la consommation d'eau, la santé humaine, la qualité de l'écosystème, et l'utilisation des ressources.

Cette analyse a été conduite conformément aux normes ISO 14040 et 14044, et a pris en compte toutes les études ACV existantes afin de s'assurer que toutes les méthodes de séchage des mains étaient comparées sur une base cohérente.

Les limites des essuie-mains papier

L'étude américaine a mis au jour que l'impact environnemental des essuie-mains recyclés est quasiment le même que celui des essuie-main vierges, selon un certain nombre de critères tels que les émissions de CO2 et la consommation d'eau. En France, les essuie-mains en papier vierge ou recyclé génèrent dix fois plus d'émissions de carbone que le Dyson Airblade™. Ils produisent ainsi plus de déchets, utilisent plus d'énergie et consomment plus d'eau.

Les déchets ne représentent qu'une fraction de la totalité de l'empreinte carbone du papier recyclé : 48% est produite lors de la fabrication - notamment à cause de l'énergie, de l'eau, et des produits chimiques utilisés.

A contrario, le Dyson Airblade™ ne produit aucun déchet. L'analyse complète du cycle de vie des méthodes de séchage des mains a permis à Dyson de localiser où les améliorations techniques pouvaient être apportées, de façon à réduire l'impact environnemental de ses technologies. Et créer des appareils performants qui utilisent moins d'énergie et de matériaux.

Les limites des sèche-mains électriques conventionnels

Contrairement aux essuie-mains papier – qui produisent une grande partie de leur impact environnemental lors de la fabrication – les sèche-mains électriques à air chaud, comme la plupart des appareils électrodomestiques, produisent le plus fort de leur impact environnemental lors de l'utilisation. Les éléments chauffants sont énergivores et les moteurs inefficaces offrant un faible rendement énergétique.

A contrario, le Dyson Airblade™ consomme jusqu'à 80% d'énergie en moins et il faut 10 secondes d'utilisation seulement pour sécher les mains.

Des avancées technologiques au profit de vraies avancées pour l'environnement

Le sèche-mains Dyson Airblade™ répond à trois problématiques fondamentales en matière de séchage des mains : la rapidité, l'hygiène, et l'écologie.

Doté d'un moteur numérique breveté (le Dyson Digital Motor), il pulse à 640 km/h un air purifié à 99,99% au travers d'un filtre HEPA, et sèche les mains en 10 secondes seulement grâce à un rideau d'air qui balaie l'eau des mains. Il consomme jusqu'à 80% d'énergie en moins qu'un sèche-mains à air chaud, précisément parce qu'il n'a pas à chauffer l'air pour évaporer l'eau des mains - processus long et coûteux en énergie. Grâce à ces avancées, Dyson a remis en perspective la manière dont les sèche-mains étaient fabriqués, en insufflant la notion inexistante auparavant de rendement énergétique, et a renforcé les standards.

"Les essuie-mains papier et les sèche-mains à air chaud sont d'une époque révolue. La Technologie a, depuis, considérablement évolué. Les utilisateurs veulent se sécher les mains rapidement, efficacement et sans nuire à l'environnement » (James Dyson).


Original Page: http://www.econo-ecolo.org/Le-sechage-ecologique-des-mains




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