mercredi 2 mai 2012

Des traces de pesticides détectées dans du vin bio

Des traces de pesticides détectées dans du vin bio:

Des traces de pesticides détectées dans du vin bio





certains-vins-biologiques-contiennent-des-residus-de-pestic.jpgAlors que la viticulture est le secteur qui consomme le plus de pesticide, qu’en est-il
de l'impact sur notre vin ? Et sur le vin bio a priori épargné ? Pour y répondre, le magazine "60 Millions de consommateurs" a effectué des mesures sur
52 vins rouges et blancs : les résultats sont étonnants.

Fongicides, insecticides… afin de lutter contre les "détracteurs" naturels de la vigne, les viticulteurs abreuvent
intensément leur vignoble de ces produits pourtant loin d’être anodins pour notre santé. Afin d’explorer les conséquences d’une abondance de ces traitements sur le vin, le magazine "60 Millions de consommateurs" a étudié scrupuleusement les taux de contamination de 52 d’entre eux, rouges et blancs, issus de cultures conventionnelles et
biologiques.

"Nous avons défini une liste de 29 substances à rechercher en priorité. Les
deux tiers environ servent à combattre les champignons du raisin : mildiou, botrytis (responsable de la pourriture grise) et oïdium
", explique Patricia Chairopoulos, journaliste pour le
magazine cité par Bioaddict.fr. A l’issu de ces analyses, le constat est clair : "tous les vins issus
de la viticulture conventionnelle contiennent des traces de pesticides
". Bien que les doses retrouvées soient assez faibles, il n’existe pas de limite maximale de résidus (LMR) pour le vin,
uniquement pour les raisins de cuve.

Mais au vu des résultats, en imposer paraît "indispensable" selon Patricia Chairopoulos. D'autant plus que si l'on
pouvait penser que le bio en était totalement épargné, les résultats montrent le contraire. En effet, les cultures conventionnelles et biologiques se trouvant parfois proches, des contaminations
accidentelles expliqueraient la présence de résidus dans certains de ces vins. Jusqu'à treize molécules différentes pour l’un d’entre eux. Néanmoins, malgré cet état de fait, les quantités
restent suffisamment faibles pour ne pas encore menacer les certifications bios.

Comme le souligne 60 millions de consommateurs, les conclusions
sont révélatrices des pollutions de l’environnement et des disséminations associées. Cependant, les impacts sanitaires restent encore inconnues et certaines pourraient être sérieuses par exemple
les conséquences des associations de produits phytosanitaires et leur effet "cocktail".

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