Action : survol de la centrale du Bugey en paramoteur
Ce matin, à 7h40, un militant de Greenpeace, à bord d’un paramoteur, a survolé la centrale du Bugey (Ain, 35 km à l’est de Lyon), pénétrant un espace aérien interdit.
Illustrant la vulnérabilité des installations nucléaires à la menace aérienne, il a réussi à déposer des fumigènes sur l’un des
réacteurs et a atterri à l’intérieur du site.
Illustrant la vulnérabilité des installations nucléaires à la menace aérienne, il a réussi à déposer des fumigènes sur l’un des
réacteurs et a atterri à l’intérieur du site.
Ce survol illustre la vulnérabilité des sites nucléaires français face à la menace d’une
attaque aérienne. Alors que l’Allemagne a pris en compte la chute d’avion dans ses tests de sûreté, la France refuse toujours d’analyser ce risque pour nos centrales !
attaque aérienne. Alors que l’Allemagne a pris en compte la chute d’avion dans ses tests de sûreté, la France refuse toujours d’analyser ce risque pour nos centrales !
Les centrales françaises ne sont pas conçues pour résister à la chute d’un avion de
ligne
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Greenpeace publie ce jour une étude réalisée par un expert britannique sur la vulnérabilité des centrales nucléaires françaises
aux chutes d’avion (résumé en français ; texte intégral en
anglais : http://bit.ly/JWmidV).
aux chutes d’avion (résumé en français ; texte intégral en
anglais : http://bit.ly/JWmidV).
La chute d’un avion de ligne sur une centrale nucléaire, jugée peu probable par les autorités de contrôle, n’a jamais été prise en
compte ni dans la conception, ni durant l’exploitation de nos installations.
compte ni dans la conception, ni durant l’exploitation de nos installations.
Pourtant, dans ce cas, les confinements primaires des 58 réacteurs seraient confrontés à un
risque de défaillance. De même, les bâtiments abritant les piscines de refroidissement des combustibles irradiés seraient soumis à un risque de perforation ou d’effondrement de leur structure.
Ces piscines, qui contiennent souvent plus de combustibles radioactifs que les réacteurs eux-mêmes, peuvent être à l’origine d’un accident nucléaire majeur.
risque de défaillance. De même, les bâtiments abritant les piscines de refroidissement des combustibles irradiés seraient soumis à un risque de perforation ou d’effondrement de leur structure.
Ces piscines, qui contiennent souvent plus de combustibles radioactifs que les réacteurs eux-mêmes, peuvent être à l’origine d’un accident nucléaire majeur.
Les 34 réacteurs de 900 MW, ceux du Bugey, mais aussi ceux de Fessenheim, Gravelines, Dampierre, Blayais, Chinon,
Saint-Laurent et Cruas, sont particulièrement vulnérables aux agressions extérieures en raison d’un confinement primaire en béton simple doublé d’une paroi métallique intérieure.
Saint-Laurent et Cruas, sont particulièrement vulnérables aux agressions extérieures en raison d’un confinement primaire en béton simple doublé d’une paroi métallique intérieure.
Source: Greenpeace
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